Côte d’Ivoire : Structure agricole

Présentation

Cette nation de 24 millions d’habitants a traversé entre 2002 et 2007 une guerre civile entre pro Laurent Gbagbo et pro Alassane Ouattara qui a marqué durement le paysage politique. Actuellement dirigée par A. Ouattara, le pays dispose d’une note de 3.81 dans l’indice démocratique, ce qui le classe en tant que régime autoritaire.

Sur le plan économique la Côte d’Ivoire dispose d’un PIB de 36.16 milliards de dollars et est le premier exportateur mondial de cacao et de produits dérivés. Il est donc nécessaire d’appréhender l’économie agricole de cette nation pour connaître les régions stratégiques.

Une structure économique tournée vers l’agriculture

En 2015 la Côte d’Ivoire exporte pour 11.158 milliards de dollars de produits. Le secteur agricole est le pilier de l’économie d’exportation de cette nation. En 2012 il pesait pour 5.9 milliards de dollars, soit 49% des exportations totales de la Côte d’Ivoire. En 2015 ce niveau monte à 68% et pèse pour 7.6 milliards de dollars.

Tandis que durant cette même période de temps le pays connait une chute de -8% du volume de ses exportations totales le secteur agricole croît de +29.9% en volume. Ainsi, la Côte d’Ivoire devient de plus en plus dépendante d’un unique secteur.

Enfin, 68.8% des exportations agricoles en 2015 proviennent du cacao et de ses dérivés. Sa production se trouve dans le Sud du pays. Ainsi, nous pouvons constater une disparité dans le poids économique de certaines régions vis-à-vis d’autres zones du pays.

Côte d'ivoire structure agricole

Bilan économique

La balance commerciale de la Côte d’Ivoire passe entre 2012 et 2015 de +2.3 à +1.2 milliards de dollars, soit une régression de -48%. Une situation qui reste donc positive mais qui ce fragilise car de plus en plus conditionnée par la bonne santé du monde agricole. En effet, dans cette même période de temps la balance commerciale agricole passe de +3.9 à +5.7 milliards de dollars.
Le second secteur économique à l’exportation est celui des produits pétroliers et miniers. Pour autant, ce dernier est de plus en plus fragile avec une régression de -36.6% entre 2012 et 2015 passant de 3.1 à 2 milliards de dollars d’exportations. La balance commerciale de ce secteur est devenue négative dans cette période, passant de +66 à -204 millions de dollars.

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